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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 08:35

Jean de la Fontaine est né à Chateau-Thierry le 8 juillet 1621.

En fait, il serait né le 7 ou le 8 juillet mais, étant de constitution fragile, il fut immédiatement baptisé. La date certaine est donc celle de son baptème, soit le 8 Juillet 1621.

Son père était maître des Eaux et Forêts et Capitaine des Chasses. Sa mère, née Françoise Pidoux, était originaire de Coulommiers dans le Poitou.

Jean étudia au collège de Château-Thierry jusqu'en troisième. Il y apprit surtout le latin, mais, soit par négligence, soit par paresse, ne s'intéressa pas au grec. Il le regrettera plus tard quand il aura besoin de certains textes anciens dont il ne pourra lire que les traductions latines.

En 1641, il entre à l'Oratoire, rue St Honoré, à Paris. Mais la vie monacale ne l'intéresse pas plus que le travail scolaire. Dans cette école, il apprécie surtout le calme et la tranquillité qui lui permettent de s'adonner à la lecture, son passe-temps favori. Malheureusement pour ses maîtres, ses lectures n'étaient pas celles prônées par l'Oratoire. Il quitte cet établissement 18 mois plus tard.

Il se remet alors à ses études de droit et décroche, en 1649, un diplôme d'avocat au parlement de Paris. Entre temps, en 1647, son père le marie à Marie Héricart, alors âgée de 14 ans (1647). Mais ce mariage de complaisance n'est pas un mariage heureux. Et malgré la naissance d'une enfant, Charles, en 1653, La Fontaine ne fut jamais ni un bon mari, ni un bon père.

En 1652, La Fontaine reprend la charge paternelle de Maître des Eaux et Forêts. Il tente du mieux qu'il peut d'exercer cette lourde tâche. On retrouve sa signature jusqu'en 1671 sur certains écrits du canton de Château-Thierry. En 1672, il vend l'intégralité de cette charge.

Lorsque le travail lui en laisse le temps, il monte à Paris rencontrer ses amis. Là, il se mêle aux sociétés précieuses et surtout libertines de l'époque. Il y rencontre Maucroix son ami d'enfance, Furetière, les frères Tallemant, Antoine de la Sablière. Sa vocation poétique s'éveille de plus en plus. Il passe de longues heures à lire Malherbe mais admire aussi les écrits de Benserade et Voiture, Rabelais et Boccace. Il traduit l'Eunuque de Térence (1654), compose une comédie Clymène vers 1659, et un poème: Adonis qu'il offrit à Nicolas Fouquet, alors surintendant des finances.

Il entre à cette époque au service de Fouquet. Il lui dédie «le Songe de Vaux», ainsi qu'une trentaine de poèmes prévus par contrat. Au moment de la chute de Fouquet, La Fontaine reste son plus fidèle défenseur. Il écrit à cette occasion «l'ode au roi» et surtout l'admirable «Élégie aux nymphes de Vaux». Cette fidélité à Fouquet lui valut rapidement la haine de Colbert, puis celle de Louis XIV lui-même.

Peu après, il se lie intimement avec Molière, Boileau et Racine et écrit «les amours de Psyché et Cupidon», charmant roman en prose entremêlé de vers(1669). Après Fouquet, il fut le protégé de la Duchesse de Bouillon et de la Duchesse d'Orléans. En 1673, c'est Madame de la Sablière qui le recueille et après la mort de celle-ci en 1693, Madame Hervart.

En 1684, il est élu, non sans mal à l'Académie, au fauteuil de Colbert. Il est un excellent académicien, régulièrement présent aux séances. Dans la Querelle des Anciens et des Modernes, il se range résolument dans le clan des anciens qu'il défend avec acharnement. A l'Académie, il retrouve Boileau, Perrault, Furetière.

La vieillesse et la maladie amenèrent sa conversion (1692). Il est obligé de renier ses écrits licencieux. Il meurt en 1695.

Outre les contes, et surtout les fables qui constituent toute sa gloire, La Fontaine s'est essayé dans tous les genres. Il faut citer Philémon et Baucis en 1685, et particulièrement les épîtres dans lesquelles il excelle: «épître à Huet», «Discours à Madame de la Sablière».

Il a laissé une énorme correspondance, notamment des lettres à Madame de La Fontaine (1663) écrites lors de son exil volontaire dans le Limousin, mais aussi une importante série de lettres à son oncle Jannard et à son ami Maucroix.

Ses contes sont divisés en cinq livres publiés en 1664, 1665, 1666, 1668, 1671, 1674 et 1682. Ecrits pour la Duchesse de Bouillon, ils empruntent leurs sujets à Boccace, à l'Arioste et aux nouvellistes italiens.

Ses fables, au nombre de 243 restent son chef d'oeuvre. Certains considèrent la Fontaine comme un copieur qui n'a rien inventé, mais il est certain que sans sa contribution, les noms d'Esope et de Phèdre, entre autres, n'auraient pas le retentissement qu'ils ont maintenant. La Fontaine s'est peut-être inspiré de ces fables anciennes, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n'est plus la sèche démonstration d'une morale. C'est un court récit à l'intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d'un grand travail où le poète a manifesté sa parfaite maitrise de la langue et du vers.

Sensuel et aimant les chastes bergeries, volage et célébrant la fidélité, courtisan mais ayant le culte de l'amitié, sa vie est l'image même de la variété de son oeuvre, qui unit en une harmonie parfaite : l'art et le naturel. (source  http://www.jdlf.com/jeandelafontaine

 

 

En découvrant ce matin sur google que ce jour était la date anniversaire de la naissance de Jean de la Fontaine, j'ai eu envie de découvrir certaines fables que je ne connaissais pas ! Celle que je partage avec vous, nous montre , s'il en faut, que toute bonne action est toujours récompensée !


 

la-colombe-et-la-fourmi.jpg

La Colombe et la Fourmi

Le long d'un clair ruisseau buvait une Colombe,
Quand sur l'eau se penchant une Fourmi y tombe.
Et dans cet océan l'on eût vu la Fourmi
S'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.
La Colombe aussitôt usa de charité :
Un brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,
Ce fut un promontoire où la Fourmi arrive.
Elle se sauve ; et là-dessus
Passe un certain Croquant qui marchait les pieds nus.
Ce Croquant, par hasard, avait une arbalète.
Dès qu'il voit l'Oiseau de Vénus
Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
Tandis qu'à le tuer mon Villageois s'apprête,
La Fourmi le pique au talon.
Le Vilain retourne la tête :
La Colombe l'entend, part, et tire de long.
Le soupé du Croquant avec elle s'envole :
Point de Pigeon pour une obole.

 

zutofhhn.gif

 

janou4

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commentaires

L
<br /> <br /> Un peu de culture : ça ne peut pas faire de mal<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> c'est bien vrai !!!<br /> <br /> <br /> gros bisous.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> merci a toi pour tout ce reportage sur La Fontaine ! je ne connaissais pas tout cela ! bisoussssssssssss<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> je me suis instruite moi aussi car j'avais très peu de connaissance sur La Fontaine (ou alors je les avais complètement oubliées, ) !<br /> <br /> <br /> gros bisous.<br /> <br /> <br /> <br />

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  • Je suis mariée depuis 1979 et j'ai une fille née en 1984. 
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